Infos pratiques
Organisateur: Asbl eccART
Avec le soutien de la Ville de Wavre et de la Province du Brabant wallon.
Lieu: Espace Culturel Chapelle de Profondsart; Rue de Grandsart, 13 à 1300 - Limal (Plan)
Date: le 17 juin 2023
Horaire: 20h (Ouverture des portes: 30' avant)
Prix libre, don à l'Asbl eccART, chapelle de Profondsart (infos)
Contact: info@eccart.be
Billetterie: Formulaire de réservation
Guitariste, compositeur & producteur, Quentin Dujardin crée un univers unique autour de ses guitares nylons. Ses mélodies restent attachées de façon immuable au son et à l’émotion. Telle une carte postale, sa musique vous emmène vers des paysages inclassables.
Ses collaborations musicales vont notamment de l’harmoniciste belge, Toots Thielemans au producteur américain, Lee Townsend en passant par le batteur Manu Katché, la chanteuse iranienne Mahsa Vahdat, le bassiste Richard Bona ou encore Bijan Chemirani, Olivier Ker Ourio, Bert Joris, Matthieu Saglio, Ivan Paduart, Iva Bittova, Nicolas Fiszman, Didier Laloy, Samuel Cattiau et bien d’autres.
Son travail en tant que compositeur le mène à produire notamment la bande originale de l’adaptation théâtrale du roman bestseller de Eric-Emmanuel Schmitt, Monsieur Ibrahim & les fleurs du Coran. En 2011, Quentin Dujardin est invité à rejoindre la Fondation Internationale Yehudi Menuhin pour devenir l’un des artistes ambassadeurs.
Sa bande son pour le film Ma Forêt est notamment primée en 2012 au United Nation Forum on Forests (US). En 2022, le guitariste reçoit consécutivement le prix du Meilleur Compositeur au Toronto Independent Film Festival (CAN) et Nederland International Film Festival (US) pour sa bande originale du film Paradisiac.
Après plus d’un millier de concerts, sa musique compte aujourd’hui plus de 7 millions de streams dans plus d’une centaine de pays. Il est également le producteur artistique du label AGUA music fondé en 2000.
Infos Artistes
Quentin Dujardin
Guitare nylon & baryton, loopstation
website: www.quentindujardin.com
Photos : © Jean Mahaux
Photos : © Didier Wagner
Né à Dinant (Belgique) en 1977, Quentin Dujardin entre dans le monde de la musique classique à l’âge de 5 ans avec son père, fan inconditionnel de musique baroque. Il fréquente durant dix ans le Conservatoire de musique de Ciney pour y suivre les cours de guitare classique auprès de Geneviève & Bernard Franco ainsi que les cours d’harmonie, de solfège, d’orgue, d’histoire de la musique et de musique de chambre.
Il découvre à l’âge de 14 ans dans la discothèque essentiellement classique de son père l’album Transparence du guitariste de jazz belge, Philip Catherine. Ce disque éveille en lui sa curiosité et le pousse à ouvrir la porte du jazz.
Il entame ainsi la question de l’improvisation avec Pierre van Dormael et Fabien Degryse. Il poursuit sa formation musicale au Vlaamse Koninklijke Conservatorium van Brussels. Agé alors de 17 ans, il y rencontre notamment Kris Defoort, Peter Hertmans ou encore Diederik Wissels avec qui il enregistre cinq ans plus tard son premier album intitulé La Fontaine de Gore du nom de la rue où il a grandi à Durnal.
C’est à l’âge de 23 ans que se pose en lui la question de comment vivre autrement l’apprentissage de la musique ? Ainsi, le voyage lui inspire cette nouvelle route à prendre équipé d’un sac à dos et de sa guitare.
Le guitariste cotôie durant 7 ans quelques-unes des communautés les plus intenses: les Gitans d’Andalousie et du Rajasthan, les Gnawas du Maroc, les indiens Guaranis du Paraguay ainsi que les Vezos malgaches tout en remontant aux sources du blues en passant par le Mali. Sans cesse en recherche, son univers guitaristique puise sa force dans ces nouvelles rencontres musicales vécues aux quatre coins du monde.
En 2008, le réalisateur français, Freddy Mouchard tourne le film documentaire Sur le chemin autour de cette démarche artistique originale.
Guitarist magazine titrera:« Cet artiste est une somptueuse invitation au voyage. »
D’une part, il y a le public world qui découvre son album Khamis produit par la RTBF & Didier Mélon introduisant sa rencontre avec le violoniste & chanteur marocain, Jalal El Allouli. La diffusion télé (La Deux/RTBF 2003) du concert Live au Théâtre 140 de Bruxelles lui ouvre les portes vers un public bien plus large et provoque un enthousiasme certain autour de cet album. Plusieurs tournées se succèdent dans des lieux comme le Théâtre Royal de Marrakech, Festival Esperanzah, Théâtre Capitole de Québec, Jazz en Nord, Flagey, Nanduti de Paraguay, …
D’autre part, il y a le public jazz qui entend sa guitare sur les albums La Fontaine de Gore (2002) & Vivre (2005) aux côtés des pianistes de jazz, Diederik Wissels et Ivan Paduart. Il enchaîne en 2007 avec Veloma, l’album carnet de voyage enregistré sur les terres andalouses, marocaines et malgaches qui le mènent jusqu’à New York au Sterling Sound où il clôture cette production. Ce disque est aussi la bande originale du documentaire Sur le chemin qui lui est consacré.
Dans la foulée, il fait la rencontre de Toots Thielemans qu’il invite pour l’enregistrement du disque Impressionniste au studio ICP. Le répertoire écrit par le guitariste est un hommage à la maison de son enfance, un restaurant qui accueillait des artistes peintres, sculpteurs et musiciens. C’est également sur cet album qu’il signe la reprise du titre Rose de Manu Katché.
Toots Thielemans dira en 2010 de sa rencontre avec le guitariste: « Quentin est pour moi une révélation. »
Entre ses nombreux voyages, il se consacre également à l’écriture pour le théâtre ou le cinéma comme en témoigne la bande originale de l’adaptation théâtrale du roman bestseller de Eric Emmanuel-Schmitt, Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran. Sa vibration humaniste le mène à rencontrer Thierry van Roy, directeur artistique de la Fondation Internationale Yehudi Menuhin. Répondant à son invitation, il devient l’un des artistes ambassadeurs de cette institution qui pérennise la vision à la fois musicale et humaniste du célèbre violoniste anglais.
Non rassasié des terres africaines, il entame en 2009 un voyage vers les racines du blues en débarquant à Bamako où ses bagages ne parviennent pas à destination. Bloqué dans l’attente de les récupérer, il séjourne seul avec sa guitare dans le quartier populaire qui jouxte l’aéroport malien: Kalaban Coura. C’est dans ce lieu qu’il fait la rencontre fortuite du guitariste-chanteur Kalil Sidy Haïdara en pleine rue. Cette aventure inattendue lui rappelle étrangement celle de son ami violoniste Jalal El Allouli quelques années auparavant à Marrakech. S’en suit l’enregistrement studio de l’album Kalaban Coura entre la Belgique, le Mali et les Etats-Unis. Ce disque est produit par Lee Townsend et se classe en 2012 parmi les 10 meilleurs albums blues de l’année par le World Music Charts Europe.
Cette aventure marque une étape importante dans le parcours de Quentin Dujardin car elle lui ouvre les portes d’un territoire bien plus vaste : les Etats-unis et ses ondes radios. Le titre Mali extrait de ce même album est notamment repris sur les célèbres compilations Putumayo African Blues.
En 2011, il est invité à Tunis par les frères Amine & Hamza Mraihi pour enregistrer sa composition Omar avec le Boston String Quartet. Ce titre figure sur leur album intitulé Perpetual motion.
En 2012, le guitariste se relance dans l’aventure américaine pour une nouvelle collaboration avec Lee Townsend. Les deux hommes se comprennent à merveille et ensemble, ils co-produisent Distances dans le mythique Studio Fantasy de Berkeley (CA). L’artiste enfonce ainsi un peu plus loin sa présence aux US et enregistre sur ce disque le hit écouté quelques millions de fois à ce jour: 1977.
Au-delà de tous ces projets classés jazz-world par la critique, ses racines restent pétries de musique classique. Sa curiosité musicale insatiable l’entraîne ainsi sur un nouveau terrain de recherche avec le projet Resonance, fruit de sa rencontre avec le contre-ténor français, Samuel Cattiau. Ensemble, ils revisitent des textes issus du répertoire de musique ancienne et tentent une nouvelle écriture musicale entre baroque et improvisation dans des lieux remarquables de notre patrimoine. Deux disques sont enregistrés en France: l’un à l’Eglise romane de Mont-devant-Sassey et le second à l’Abbaye cistercienne de Noirlac aux cotés de Bijan Chemirani, Doron David Sherwin, Matthieu Saglio et Léo Ullmann. Leur musique originale dépasse largement les frontières stylistiques comme en témoigne leur participation au célèbre Festival des Musiques Sacrées de Fès (MAR) ou encore au World Sacred Music Festival of Jodhpur (IND) parrainé par Sting.
En 2014, il rencontre un succès mondial avec le court métrage Ma Forêt du réalisateur Sébastien Pins. Sa bande originale fait le tour du monde dans plus de 400 festivals internationaux. Le film remporte 14 Awards dont l’un des plus prestigieux au World Forum on Forest (US) sous le haut patronage des Nations Unies. La même année, il sort Le Silence des saisons dont le titre éponyme est sélectionné au renommé Festival SoundTrack Cologne et Berlin Short Film Festival (GER).
En parallèle, il enregistre plusieurs oeuvres originales avec la chanteuse iranienne Mahsa Vahdat aux côtés de Nicolas Fiszman et Olivier Hernandez. Ce disque restera malheureusement dans les tiroirs suite à un désaccord avec le producteur norvégien de la chanteuse.
En 2015, le réalisateur français, Freddy Mouchard lui commande une nouvelle musique originale pour son film Compostelle, le chemin de la vie qui sortira dans les salles françaises la même année. Il collabore à cette occasion avec la compositrice française, Julie Mondor. Afin de symboliser dans le film le changement de décor naturel pour le pèlerin entre la France et l’Espagne, il fait appel aux chanteuses galiciennes de Ialma avec qui il co-écrit le titre Compostela.
Dans la continuité de cette réalisation, les chanteuses espagnoles lui proposent de produire leur nouvel album intitulé Camiño. Quentin Dujardin signe ainsi la production de ce disque qui offre un retour aux sources étincelant aux chanteuses Galiciennes : plus de 300 concerts suivent à travers l’Europe et le Canada. Cette production est notamment nominée pour le Meilleur album World de l’année aux Octaves de la Musique 2016 (Belgique) ainsi que Meilleur album Galicien de l’année – Premios Min 2017 (Espagne).
En 2016, Quentin Dujardin se lance dans l’écriture de l’album Catharsis avec Ivan Paduart; le second opus après Vivre. Ce disque est enregistré aux studios ICP avec Richard Bona, Bert Joris, Olivier Ker Ourio & Manu Katché. L’album rencontre un succès immédiat auprès des médias français en se classant notamment sur Europe 1 en tant qu’album de la semaine.
Sa collaboration avec Didier Laloy avait démarré autour des chanteuses galiciennes de Ialma. Et c’est en 2018 qu’ils décident d’écrire ensemble l’album Water & Fire qui comporte quelques nouveaux succès dont le titre Avril ou encore Baroque. Cette production sera enregistrée avec la participation du contrebassiste Adrien Tyberghein avec qui ils donneront plus d’une centaine de concerts.
Pour célébrer les 20ans d’existence du label AGUA music, il enregistre l’album 2020 la même année avec Didier Laloy, Nicolas Fiszman et Manu Katché.
C’est le dimanche 14 février 2021 en plein confinement que l’artiste bascule dans le combat politique en marquant son engagement pour notre liberté d’expression. En effet, le guitariste donne en protestation un concert public dans l’église de Crupet (BE). La Police arrête l’artiste durant l’interprétation de son Ave Maria. Profondément marqué par cette décision absurde, il attaque en justice l’état d’urgence imposé de façon indécente au monde de l’art avec son avocat Jacques Englebert. Ensemble, ils obtiendront gain de cause face à l’état belge le 27 avril 2021 en défendant l’équivalence de traitement en matière de liberté de culte et de liberté d’expression comme le stipule l’article 19 de la Constitution belge. Ce cas unique fera jurisprudence pour l’ensemble du secteur artistique.
Quentin Dujardin continuera ainsi à se produire et donnera plus d’une soixantaine de concerts durant le confinement. Cette aventure politique relayée abondamment par les médias belges et étrangers l’aide à mieux comprendre la place prépondérante qu’occupe l’artiste au sein de notre société. Ainsi, chacune de ses interviews futures est marquée par un engagement fort envers la reconnaissance de la Culture comme pilier essentiel de nos sociétés modernes.
Il compose la musique du film court-métrage Resonance, La Cité ardente dédié au Patrimoine industriel du bassin liégeois. Il collabore à cette occasion avec le Choeur Symphonique de Liège et la Maîtrise de l’Opéra Royal de Wallonie-Liège ainsi que Samuel Cattiau, Léo Ullmann & Matthieu Salgio.
En 2022, Quentin Dujardin reçoit consécutivement le prix du Meilleur Compositeur au Toronto Independent Film Festival of CIFT (CAN) et Nederland International Film Festival (US) pour sa musique originale du film Paradisiac. Ce court métrage est le premier film que l’artiste réalise en tant que cinéaste-compositeur. Il rencontre un très large succès international comme en témoigne les 10 Awards qu’il raffle dont celui du Best Short Film au Environmental Film Festival (CAN) ou encore celui de Best Nature Short Film au New Media Film Festival de Los Angeles (US).
La même année, il sort son premier album live intitulé 2020 Live aux côtés de Manu Katché, Didier Laloy & Boris Schmidt. L’artiste sort également 6 singles: Vivace, Nomad, Transatlantic, August, Golden stream et Buffalo.
L’été 2022, le guitariste inaugure dans son jardin L’Oeil du Condroz, un lieu d’accueil dédié à l’art comprenant une scène extérieure et un espace de résidence.
La face B de Quentin Dujardin est son travail en tant que producteur artistique pour le label AGUA music qu’il fonde en 2000. Celui-ci se consacre aux musiques acoustiques. Il produit ainsi divers projets dont Brunoise, projet de l’argentin, Nicolas Pirillo (hang music). Il collabore notamment à l’écriture de la musique du film publicitaire Answer The Call (Brouillard-US/2010) avec l’acteur américain Harrison Ford en hommage aux pompiers et policiers de la ville de New-York ainsi que pour le quatuor à cordes Kaos à l’occasion de la Présidence européenne espagnole. Le guitariste signe également plusieurs génériques de la RTBF comme Mais où est la Caméra ? Il travaillera également en tant que remixeur pour les compilations lounge Salon Oriental Vol.3 & 4 parues chez EMI France (2003 & 2006) et Carlton Palace paru chez M10 (2005).
Le guitariste a partagé sa musique sur scène ou en studio avec quelques personnalités du monde musical : de Nicolas Fiszman à Lee Townsend en passant par Ivan Paduart, Diederik Wissels, Manu Katché, Olivier Ker Ourio, Bijan Chemirani, Marc Vella, Jacques Stotzem, Njava, Toots Thielemans, Samuel Cattiau, Richard Bona, David Doron Sherwin, Jalal El Allouli, Iva Bittova, Mahsa Vahdat, Afel Bocoum, Tuur Florizoone, Remanindry, Amine & Hamza M’raihi, Matthieu Saglio, Jef Neve, Thierry Van Roy, Philippe Aerts, Didier Laloy et beaucoup d’autres…